Attaché commercial
C’est un homme de terrain. Il visite une clientèle déjà acquise ou prospecte la clientèle potentielle d’un secteur géographique déterminé. Polyvalent, il présente bien. C’est lui qui véhicule l’image de son entreprise. Il sait écouter, déterminer - ou mieux, il anticipe - les besoins de son interlocuteur. Pour cela, outre une bonne aisance à l’oral, il sait mener une négociation commerciale. Il connaît donc parfaitement son produit et pourrait en parler des heures. Son principal ennemi est le temps. Aussi un bon attaché commercial est-il quelqu’un d’organisé ! Il tient à jour son planning, gère son temps, et maîtrise un certain nombre d’outils informatiques (tableaux de bords, logiciels de gestion, etc).
Vendeur en magasin
Ce poste s’adresse en priorité à tous ceux qui n’ont pas de diplômes. Cela n’empêche pas certains magasins d’exiger de leurs vendeurs qu’ils soient bacheliers ou bac 2. Certes, on démarre ainsi au bas de l’échelle mais rien n’empêche de pouvoir grimper assez rapidement. Dans beaucoup de structures, on accorde du crédit aux vendeurs de base qui ont fait leurs preuves au quotidien. Pour les métiers de la vente en général et pour celui-ci en particulier, une présentation irréprochable est nécessaire. Parfois, il faut également justifier d’une bonne pratique d’une langue étrangère. Les vendeurs sont partout, de la petite droguerie du coin au magasin de luxe de l’avenue Montaigne. Dans chaque endroit, les intéressés doivent être capables d’épouser un certain style de comportement. Cette exigence n’a l’air de rien, elle est en réalité capitale. Parce que le vendeur est au contact immédiat du client, il est en quelque sorte le premier ambassadeur du magasin. Il a donc pour mission non seulement de lui vendre quelque chose mais aussi de chercher à le fidéliser. Dès lors, la passerelle qui mène au conseil est vite franchie. D’ailleurs, certaines entreprises n’hésitent pas à parler de leurs vendeurs et vendeuses comme de conseillers et conseillères de vente.
Télévendeur
Rien à voir avec le télémarketing. C’est important de le préciser, car certains, sous prétexte qu’ils ont massivement tâté du télémarketing (réactualisation de fichiers, prise de rendez-vous...) sont persuadés qu’ils seront automatiquement de bons télévendeurs. Or leurs missions diffèrent profondément : tandis que le télémarketing propose, la télévente cherche à vendre, tout au moins à prospecter de futurs clients. Autant dire que l’usage du téléphone doit être parfaitement maîtrisé, à charge pour chaque télévendeur de savoir moduler son ton en fonction des interlocuteurs. " Le plus dur se produit en fin de journée, affirme Frédéric qui télé-vend depuis six mois pour une compagnie d’assurances. On commence à saturer, on perçoit moins bien le tempérament et les attentes et on se fait souvent sèchement envoyer sur les roses. Et plus on se fait jeter, plus on devient agressif. Le message ne passe plus. " La télévente est amenée à se développer, car c’est un bon moyen pour tester le succès d’un produit et pour le vendre à un moindre coût.