Attaché de Presse
Ne dites plus « attaché de presse », mais plutôt « conseiller en relation presse ». La première dénomination est de moins en moins reconnue, car trop liée à la caricature de la jeune fille gironde et échevelée qui tente de circonvenir les journalistes. Cette évolution du vocabulaire correspond à une évolution du métier.
En entreprise notamment, les responsabilités de l’attachée de presse dépassent bien souvent les simples contacts presse : elle fait des relations publiques, voire de la communication interne, du plan média, des rapports d’activité, du sponsoring ou de l’analyse de presse... Et sa façon même de gérer les contacts presse relève d’une démarche de plus en plus stratégique.
On demande à l’attaché de presse de connaître parfaitement son « produit » et sa « cible ». En fonction du produit à promouvoir, l’attaché de presse vérifie son fichier et envoie son dossier de presse aux seuls journalistes concernés. Pour mieux séduire les journalistes et chefs de rubrique, il lui faut constamment chercher des angles d’attaque pour aborder son sujet et tenir compte de leurs délais de bouclage.
Attention, l’attaché de presse peut également exercer ses compétences en dehors du cadre privé d’une société ou d’une agence de communication, il est en effet possible de travailler pour une collectivité locale ou territoriale.
Les qualités de l’attaché de presse
L’attaché de presse doit avoir le contact rapide, savoir inspirer la confiance, sinon la sympathie. On le veut toujours disponible et battant, très débrouillard et plein d’entrain. On appréciera toujours sa bonne connaissance des médias et ses relations dans le milieu de la presse.
Le salaire
De 1200 à 1600 euros bruts mensuels pour un débutant, son salaire peut progresser rapidement et atteindre 2200 euros pour un confirmé, voire les 3000 à 3500 euros pour un conseiller relations presse ou publiques. Certaines stars de la profession atteignent les 5000 euros bruts mensuels.
Chargé de comm
Le Chargé de Communication événementielle développe la création, la qualité et la cohérence des formes et des contenus de communication événementielle interne ou externe.
Responsabilités :
Techniques : conçoit et met en œuvre tout moyen, action lié à l’événement : salons, forums, colloques, conférence, expositions, séminaires, conventions.
Budgétaires : propose et suit le budget lié à l’événement.
Humaines : développe et assure un bon relationnel "client", encadre une équipe.
Qualités :
Capacités rédactionnelles
Aisance relationnelles
Sens de l’écoute, du dialogue
Sens de la gestion, et de l’organisation
Imagination, créativité
Disponibilité, rapidité
Polyvalence, autonomie
Compétences techniques (bureautique, PAO, éditing, vidéo,web)
Vendeur Espace
attention à ne pas le confondre avec l’acheteur d’espaces publicitaires. Le vendeur d’espaces publicitaires, également appelé commercial en support, il ne participe pas à la chaîne publicitaire à proprement dite. Son rôle consiste à vendre les espaces publicitaires de tel ou tel support. Le vendeur d’espaces publicitaires est alors chargé de la vente d’espaces (liens hypertextes, bandeaux, fenêtres, jeux-concours, logos, images flottantes, vidéos de présentation, publi-reportages...) auprès de clients cibles. Il est également responsable du suivi commercial et du reporting, mais ne gère pas toute la partie prospection et gestion de portefeuille clients. Il peut cependant être amené à négocier des partenariats avec d’autres sites. La plupart du temps, il officie pour le compte d’une régie, et parfois, il opère directement au sein du support lui-même. Si l’acheteur d’espaces publicitaires travaille pour une marque, le vendeur, lui, est chargé de défendre le support qui l’emploie. Les relations qu’entretiennent ces deux commerciaux se rapprochent donc des rapports classiques qui existent entre un acheteur et un vendeur. Tous deux possèdent pourtant des points communs, notamment en ce qui concerne le devoir d’étudier scrupuleusement les audiences, les tirages ou les scores du support concerné mais aussi des supports concurrents. Un vendeur d’espaces peut travailler dans les médias, aussi nombreux soient-ils, mais également en agence de publicité.
Qualités requises : vous devrez vous tenir constamment informé des nouveautés du marché vous concernant, connaître et étudier précisément la concurrence. En résumé : esprit d’analyse, de synthèse, négociateur, dynamique et déterminé. L’utilisation du téléphone se révélant désormais indispensable, pensez à vous former aux dernières techniques de vente par téléphone. Enfin, travaillez vos langues, et surtout l’anglais ! Doté d’un fort esprit d’initiative, il doit savoir faire preuve d’enthousiasme et de persuasion, afin d’être le plus performant en terme de ventes "pures".
Formation : ce type de fonction est souvent destinée aux juniors sortis d’école de commerce, afin qu’ils se fassent une première expérience dans les métiers de la publicité. Un BTS en Communication des entreprises est donc un minimum requis, BTS que vous pourrez compléter par une école de commerce ou un 2ème cycle spécialisé en marketing.
Salaire : il est très souvent lié aux résultats, et varie de 20 000 à 54 000 E bruts par an
Chef de produit
Selon le type de produit, la taille ou le chiffre d’affaires de l’entreprise, le chef de produit aura en charge un seul produit ou une gamme complète à gérer et à développer.
Il doit l’adapter en permanence à l’évolution et aux opportunités du marché. Il dépend du responsable marketing. Il travaille avec une certaine autonomie puisque c’est à lui que revient la responsabilité de gérer les actions dans leurs aspects opérationnels. Il sera jugé en fin d’année sur les résultats obtenus par rapport aux objectifs. En accord avec la politique marketing définie par la Direction, il met en place une stratégie, élabore des recommandations et s’assure de leur application et de leur efficacité.
Le chef de produit peut ne pas travailler sur un véritable lancement, mais être chargé de relancer un produit "vieillissant" dont les ventes déclinent ou un produit mal positionné sur le marché et dont le potentiel reste à exploiter.
Le chef de produit n’est pas un chargé d’études marketing. Pour accomplir sa mission, il a recours aux études de marché, mais a tendance à les sous-traiter en interne (auprès d’un autre intervenant du département marketing) ou en externe (auprès d’une société d’études de marché). De plus, le poste de chef de produit est dédié spécifiquement à un produit ou une ligne de produits